7 years ago
Othe et Atre
J'aime le théâtre, surtout amateur, j'ai découvert la troupe Othe et Atre ce week-end. Allez, vous aussi, muscler vos zygomatiques grâce à leur nouvelle pièce La Reine du Palais.
livres scolaires
Voici un échantillon des manuels scolaires que je n'ai pas eu à acheter cette année pour mes deux lycéens. Quelle économie.Merci François Patriat.
Poème d'Arnaud Montebourg
Un jour, maigre et sentant un royal appétit,
Un singe d'une peau de tigre se vêtit.
Le tigre avait été méchant, lui, fut atroce.
Il avait endossé le droit d'être féroce.
Il se mit à grincer des dents, criant : je suis
Le vainqueur des halliers, le roi sombre des nuits !
Il s'embusqua, brigand des bois, dans les épines;
Il entassa l'horreur, le meurtre, les rapines,
Egorgea les passants, dévasta la forêt,
Fit tout ce qu'avait fait la peau qui le couvrait.
Il vivait dans un antre, entouré de carnage.
Chacun, voyant la peau, croyait au personnage.
Il s'écriait, poussant d'affreux rugissements :
Regardez, ma caverne est pleine d'ossements ;
Devant moi tout recule et frémit, tout émigre,
Tout tremble ; admirez-moi, voyez, je suis un tigre !
Les bêtes l'admiraient, et fuyaient à grands pas.
Un belluaire vint, le saisit dans ses bras,
Déchira cette peau comme on déchire un linge,
Mit à nu ce vainqueur, et dit : tu n'es qu'un singe.
Victor Hugo
Un singe d'une peau de tigre se vêtit.
Le tigre avait été méchant, lui, fut atroce.
Il avait endossé le droit d'être féroce.
Il se mit à grincer des dents, criant : je suis
Le vainqueur des halliers, le roi sombre des nuits !
Il s'embusqua, brigand des bois, dans les épines;
Il entassa l'horreur, le meurtre, les rapines,
Egorgea les passants, dévasta la forêt,
Fit tout ce qu'avait fait la peau qui le couvrait.
Il vivait dans un antre, entouré de carnage.
Chacun, voyant la peau, croyait au personnage.
Il s'écriait, poussant d'affreux rugissements :
Regardez, ma caverne est pleine d'ossements ;
Devant moi tout recule et frémit, tout émigre,
Tout tremble ; admirez-moi, voyez, je suis un tigre !
Les bêtes l'admiraient, et fuyaient à grands pas.
Un belluaire vint, le saisit dans ses bras,
Déchira cette peau comme on déchire un linge,
Mit à nu ce vainqueur, et dit : tu n'es qu'un singe.
Victor Hugo
François Patriat à Vaulabelle
Les Permanenciers Auxiliaires de Régulation Médicale (PARM) du Samu 89 ont interpelé Monsieur François Patriat Sénateur et Président du Conseil Régional ce soir à la salle Vaulabelle à Auxerre. Nous le remercions ainsi que Guy Férez de nous avoir permis de nous exprimer en public. Il est vrai que, contrairement à notre dernière rencontre avec un candidat aux régionales d'une liste opposée où nous étions restés dehors, surveillés par un service d'ordre, écouté d'une oreille(sorti par l'autre), nous saurons faire la différence.
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